EMILE ETIENNE

Emile ETIENNE, Président des Raffineries Emile ETIENNE et CEZARD, fondateur et directeur de la société sucrière de l’Ouest en 1875, Officier de la Légion d’Honneur à l’occasion de l’Exposition Univers.

Associé aux SAY, les raffineries de sucres sont implantées sur l'Ile Beaulieu (La Raffinerie des Ponts), il succède à son père en 1856 avec son frère Gustave ETIENNE. Puis ils s'associent à Eugène BOURCARD, et Théodore GLATIGNY, (jeune).

A la mort de Gustave ETIENNE, en 1873, Emile ETIENNE prend la direction des affaires avec une usine qui est composée de 700 ouvriers et produisant 25 000 tonnes de sucre.

La concurrence du sucre de betterave, la hausse des coûts de production du sucre de canne, incite Emile ETIENNE à investir dans la production betteravière en France. Une autre fusion se réalise en 1880 avec la candiserie BOURCARD et Compagnie, avec Etienne CEZARD.  Malgré des investissements pour moderniser les activités, les crises successives et la concurrence croissante sur ce marché entraîne les industries en faillites en 1884. Les usines de la Grande Biesse (16.694 m2) et celle de Chantenay (10.177 m²) sont vendues et Emile ETIENNE assumera sur sa fortune personnelle le solde. Les autres activités sucrières perdureront dans les autres branches de la famille, notamment les SAY..

Né à Nantes le 20 octobre 1824 à 3 heures du soir, la déclaration a été faite le même jour (Nantes 5ème et 6ème canton) 20 en présence d’Antoine ETIENNE, capitaine de navire, et de Julien Clément SORET, chef de bureau de la mairie de Nantes. Il était fils de Jean Baptiste ETIENNE, armateur, fondateur des raffineries de sucre, conseiller municipal de la ville de Nantes, et de Renée Sophie DESNOUES DEROUET

Il épouse à Nantes le 1 février 1853 (6ème Canton), Léonie Flore CANTIN, propriétaire, fille d’Emile CANTIN, Docteur en médecine et propriétaire en Vendée du Château de Vie, Maire adjoint de la Ville de Nantes et de Caroline ROBERT, (Petite fille de Jean CANTIN, Médecin et directeur de l’Hôtel Dieu de Nantes et Officier Municipal de la Ville de Nantes).

Emile ETIENNE décèdera le 2 mars 1895 à 8 heures du matin en son domicile au 8 rue de Bréa, la déclaration est faite à la mairie par Gustave Antonin Le CLERC, propriétaire, âgé de 43 ans, demeurant rue de Bréa, gendre du décédé, et de Didier Jules Le CLERC, propriétaire, âgé de 39 ans, demeurant place Lamoricière.

Monogramme d'Emile ETIENNE sur un sous main en cuir qu'il utilisait certainement